Active depuis 1997, notre Association défend les intérêts des personnes salariées intermittentes dans le domaine de la culture et tout domaine artistique.
Fer de lance à Genève, notre lutte a permis d’obtenir en 2003, le Statut dit intermittent via la LACI/OACI par voie d’ordonnance, alignant ainsi la Suisse au régime accordé en Europe, notamment en France, aux artisan·e·s de la culture que sont les personnes salariées soumises à des contrats à période déterminée. Notre Association a su collaborer avec les organisations nationales professionnelles et syndicales. Celles-ci ont soutenu notre démarche depuis 1997 et encore à ce jour, nous collaborons avec la Taskforce culture nationale et SUISSECULTURE dont l’Association est devenue membre. Durant la crise sanitaire, notre action et mobilisation ont été particulièrement soutenues et ont porté leurs fruits. À ce jour, la retraite des artistes et des travailleurs et travailleuses de la culture est une préoccupation majeure. Nous travaillions activement sur cette question afin qu’une solution pragmatique et efficace soit mise en place au niveau cantonal et national.
Dès sa constitution en 1997, Action Intermittence gère un Fonds d’encouragement à l’emploi pour les personnes salariées intermittentes de tout domaine artistique domiciliées à Genève (FEEIG). Il est accessible à toute structure employeuse – établie en Suisse – inscrite aux caisses de compensations et de cotisations sociales obligatoires. Ce Fonds est régit par un règlement d’application spécifique avec des conditions cadres. Il n’est en aucun cas une subvention destinée à supplanter les manques de financements d’une production. Il doit permettre le respect des grilles salariales recommandées par les organisations professionnelles et syndicales des différents domaines artistiques selon une base minimum inaliénable.
Nous tenons à rappeler qu’Action Intermittence soutien l’emploi avec des conditions de rémunérations descentes. L’Association a obtenu un statut avec des droits (art 12a et art 8 voir page : Le statut intermittent en Suisse, c’est quoi?) dans le cadre de l’Assurance chômage pour les personnes salariées dans le domaine de la culture. Ces droits comportent des devoirs. Nous ne cautionnons pas le bénévolat notamment parce que vous risquez de perdre vos droits auprès de l’Assurance chômage (voir page : Boîte à outils – LACI/OACI). En cas de difficultés ou de non-respect de vos droits, nous intervenons – avec votre consentement – de manière spécifique et circonstanciée.
Toute personne désirant soutenir les personnes salariées intermittentes peut devenir membre d’Action Intermittence. Les dons sont également bienvenus.
Dans le cas de non-acceptation de la qualité de membre à un·e individu·e, le Comité formulera une réponse par écrit. Il est à noter que l’Association n’est pas dans l’obligation de donner un motif en cas de non-acceptation de la qualité de membre à un·e individu·e qui en fait la demande.